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pour oubli
5 septembre 2009

voyage voyages

voyage voyages
8h du matin. Le train roule à travers la Bourgogne déjà inondée de soleil – sonore, soufflant, lancinant. Jeune homme endormi recroquevillé sur deux sièges. Longue et belle jeune fille sur d'autres sièges,à demi assise, à demi endormie emmitouflée dans...
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3 octobre 2009

caresse

caresse
Le vert sombre luisant, brouillé des reflets plus jaunes de la végétation, s'avance comme des grands doigts tendres dans le mat gris-jaune verdâtre qui s'étale. Par-dessus, un tronc lisse les traverse comme une jambe, d'un ocre crémeux très clair que...
18 novembre 2009

l'absurdité ou le chemin du désir

l'absurdité ou le chemin du désir
Envie d'écrire le beau silence. Le beau silence blanc. Envie d'écrire le bout de bâton que je mets dans la fournaise – ce n'est pas désir inconscient mais désir réprimé – envie de parler, de mettre ma voix dans le silence de l'écoute, de caresser de mes...
4 octobre 2009

moment

moment
La paix, le bonheur existent. On n'en entend jamais parler, ou presque. Ce n'est pourtant pas une petite chose. C'est l'immensité même. Le paradisiaque soleil immense et débordant. La rivière s'étale. Le monde est en expansion. Les canards, très nombreux,...
14 septembre 2009

à Hélène Duclos

à Hélène Duclos
Le corps du spectateur est la proie du monde. Seul son regard, qu'il soit extérieur ou intérieur, appartient à sa pensée. Sa pensée est sur le qui-vive. Elle cherche à exister dans la captation à laquelle elle est sujette – ou sujet. Elle cherche effarée...
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22 mars 2011

elle est apparue

elle est apparue
Elle est apparue, comme dans une peinture de Bonnard, après que les blancs, les soies de la lumière et des couleurs aient raconté leur bien-être, après que les fruits, les tasses, la théière, l'espace des fenêtres aient chanté, après qu'une musique ait...
22 juillet 2009

chant du vent le soir

chant du vent le soir
Pain d'épi épi d'or dors mon enfant enfantin Fantin la Tour je n'aurais pu supporter un tel nom. Mieux vaut encore Fanfan la Tulipe. Tulipe philippe. Je n'aurais pu non plus. Plu non plus. Le vent est venu, la musique aussi. Sur la place dansent les feuilles...
23 décembre 2009

installation – pluie

installation – pluie
La pluie qui tombait faisait la plus belle musique qui soit. Il aurait voulu la décrire. Mais décrit-on une musique ? Il aurait voulu la faire partager mais ses amis étaient là, avec lui. Entendaient-ils la musique... inégalable, douce aux oreilles, apaisante,...
30 septembre 2009

des vagues

des vagues
Le bal des corbeaux s'introduit par vagues dans le lointain des rues, comme un passage de farandole. Leur chant n'est pas joyeux mais agréable, comme un bruit d'eau et de forêt, le bruit d'un moulin dont la voix de bois coloré mêlé d'eau serait particulièrment...
4 juillet 2009

La philosophie créatrice de concepts, de topos,

La philosophie créatrice de concepts, de topos,
La philosophie créatrice de concepts, de topos, de topiques, d'utopies, et l'Isère dans toutes ses pates de matités vertes. Je ne vois pas pourquoi je prendrais "ma" voiture, ça n'a guère de sens pour moi aujourd'hui. Me revoici sur la route en compagnie...
14 mars 2011

Charme

Charme
Faut-il en parler ou pas ? Le corps va-t-il tout seul s'en débrouiller ? Là c'est brusquement dans l'estomac. Pas vraiment très douloureux : j'envoie des pensées sages en même temps que de l'air respirable. Mais chaque fois qu'arrive un mail je me demande...
29 décembre 2008

Un jour en septembre la rivière se plaint. La

Un jour en septembre la rivière se plaint. La rivière est enceinte. Elle gémit sous la poussée qui l’enfle, son ventre est plein. Elle voudrait un pêcheur qui l’aide, qui lui prenne l’enfant : c’est une baleine, une abominable et tendre baleine noire...
29 décembre 2008

la rivière vingt ans plus tôt

Le dimanche c’est plein d’oiseaux, des mouettes. L’hiver sur l’eau c’est l’affluence comme à la piscine les jours d’été. Chahuts, baignades, cris, courses-disputes en plein ciel pour un bout de pain. D’autres tellement haut qu’on n’en voit plus la blancheur....
5 octobre 2008

aimer

Je n'aime plus spécialement les paysages de brume ensoleillés du matin.Très beau pourtant, celui-ci. Peut-être parce que le train va vers le nord, remonte la vallée du Rhône en direction de Lyon. Mais plus probablement parce que mon amour du paysage a...
29 décembre 2008

l'été

L'été c'est une promenade fleurie. L’eau est silence, couleur. Une pure étendue verte qui prend feu soudain puis s’éteint, s’en va couler vers des méandres de fraîcheurs bleues. Sur la rive, des platanes si gros que j’en ai ri. La pensée, à nouveau, d’en...
28 décembre 2008

la rivière

Elle est toujours là. Après des années.Elle est encore là, après des millénaires, je crois.Elle joue à travers mon regard comme à travers les jours.Elle joue avec mes mots comme avec les oiseaux. Mais je joue aujourd'hui avec elle, comme le jour où j'ai...
5 septembre 2008

journée-lumière

Hier en fin de journée je marchais dans les rues devenues étrangement belles sur un grand ciel habité, aux couleurs denses, aux formes nuageuses pleines, plus bleutées que noires et la lumière était pourtant limpide, comme une lumière maritime et celle...
7 septembre 2008

phrase

Ces ciels que l'on aime tant peindre, ces plages d'ocre clair que l'on étale sur les toiles, ces surfaces paisibles, en à-plats de couleurs posées par les plus grands peintres, ces horizons que l'on aime tant contempler, ces oiseaux qui s'envolent, ces...
20 septembre 2008

enclos

Le paysage que l'on traverse est d'une infinie, passagère, insaisissable beauté. La grande vitre du train devant moi m'offre un tableau multiple et continu, peupliers dressés vert sombre, ou clairs, délimitant des hameaux , des champs, des routes, des...
21 septembre 2008

l'animal

Nous avons le plus grand mal à sortir de notre bulle. Elle nous colle à la peau, elle est l'enclos indispensable qui nous protège et qui nous donne notre nourriture de relations. L'enveloppe ne se déchire ou ne nous laisse passer au travers que lorsqu'elle...
10 mai 2011

l'homme ce soir se sent

plein de vide – difficile de continuer dans ces circonstances – idéal – un cheval – une charrue, celle que le petit garçon devait pousser – ou conduisait-il le cheval ? Une charrue qui s'enfonçait dans la terre grasse ou les cailloux. Les genoux qui fatiguaient....
29 décembre 2008

fouillant jusqu'à la nausée

fouillant jusqu'à la nausée
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